Donc, ce n’est plus un secret pour personne, je suis au régime depuis mi-janvier.
Lorsque je me suis mariée je pesais 48 kilos pour 1m56 et je me croyais grosse, trop grosse…
Et puis, de célibataire qui chipotait devant 3 haricots verts ¼, je me suis retrouvée affublée d’un chéri hyper mince dont le coup de fourchette sans égal ne faisait même pas vaciller l’aiguille de la balance. C’est trop injuste (soupir)
Alors j’ai partagé avec lui les pains au chocolats du petit déj., le saucisson du goûter, les diners de fromage accompagnés d’un bon verre de vin blanc. Ah, j’allais aussi oublier, comme à l’époque nous vivions une partie du temps en Italie, je me suis même mise aux pâtes en en particulier les fameuses troffie alla genovese, à la mozzarella in carozza, à la parmigiana, aux lasagnes, aux glaces alla panna, au gianduja . J’en oublie très certainement.
Ajoutez à tout ça 2 bébés, une fausse couche, les allaitements, les fêtes, les deuils, les stress de la vie et tout et tout.
Un jour je me suis retrouvée comme ça :
Bien sûr, les tuniques indiennes ça cache beaucoup de choses (c’est ce qu’on croit) Les grands pulls de chéri aussi. De toute manière, on n’a pas le choix, un jour on ne rentre plus dans rien d’autre.
Heureusement, pour sortir dans la rue il y a quelques astuces qui donnent l’illusion qu’on n’est pas tout à fait aussi énorme que ce vous dit méchamment la balance chaque matin.
Pourtant quand on se pèse c’est toujours après avoir fait son pipi matinal, avant de prendre le petit déj. Et toujours en rentrant le ventre et en évitant de respirer, des fois que l’air des poumons rajoute quelques grammes au verdict final.
Ah bon, je ne suis pas la seule ?
Alors j’ai essayé tous les régimes miracles, toutes les crèmes fabuleuses, presque toutes les poudres de perlimpinpin mais rien n’a marché durablement.
J’ai passé ma vie à faire le yoyo, voire même les montagnes russes.
Dans ma garde-robe, il y avait des vêtements du 36 au 46 (passé le 46 j’ai arrêté d’acheter des vêtements)
J’ai accumulé toutes les bêtises du genre : un jour rien que des ananas, le lendemain des pommes de terre, le jour suivant du fromage blanc à en faire des cauchemars pour terminer la semaine avec une raclette, des frites, 1 litre de coca, un baba au rhum et enfin la moitié de la boîte de chocolats belges avec mon café pour essayer de compenser les frustrations! Bon, j’exagère un peu tout de même.
Et puis un beau jour, j’ai enfin décidé de faire du sport. Moi qui détestais ça, je me suis mise à la course à pied.
6 mois plus tard, je courais 10km. J’ai même fait des compétitions, dont la « Cursa de Natale » à Monaco : c’est souverain pour la ligne - sans jeu de mot. On commence la course en grimpant du port jusqu’en haut du rocher : si tu ne meurs pas tout de suite au moins tu auras grillé assez de calories pour te permettre de les reprendre en déjeunant au Café de Paris à l’arrivée.
Et patatras, la veille d’une compète, je tombe et me bousille un genou. Plus de course possible. Plus de truc pour griller les calories.
Comme je n’avais pas appris à gérer mes apports caloriques puisque je comptais uniquement sur le sport pour brûler le surplus, je me suis remise à grossir encore plus qu’avant. C’est devenu catastrophique.
Jusqu’au jour où, début janvier, en lisant un billet de la Recessionista j’ai enfin eu le déclic en cherchant la 11ème bonne raison de ne rien acheter pendant les soldes.
En ouvrant mon dressing j’ai vu tous ces vêtements dans lesquels je ne rentrais plus. Alors j’ai pris une excellente résolution de début d’année : me mettre au régime !
Si j’arrivais à enfiler toutes les petites merveilles qui dormaient sagement sur les cintres et les étagères, j’aurais une garde-robe superbe sans rien dépenser… Alors que si je devais racheter un dixième de la totalité de ce que je ne portais plus, mon banquier ferrait sa tête des mauvais jours.
Voilà comment tout à commencé.
J’ai fait un vrai régime* intelligent en supprimant ce qui est inutile et en privilégiant viande, œufs, poisson et légumes à volonté + 2 C.à S. d’huile (1 d’olive et 1 de colza) par jour. Peu de sel. Pas de sucre, pas de gâteaux ni de produits industriels ni de fromage et surtout pas de produits ni boissons "light" contenant de l'aspartam = c'est un piège infernal. Par contre, 1 tranche de pain maison. Quelques fromages blancs à 20% et des fruits au goûter.
*Quoiqu'on en pense un check-up et un suivi médical sont indispensables pour adapter le régime au cas de chacun. C'est grâce à une analyse qui montrait un taux de glycémie trop élevé que j'ai fini par comprendre d'où venait mon excédent de poids et corriger mes erreurs durablement.
Après 8 mois de régime j'ai perdu 13 kilos et je peux enfin entrer dans une boutique sans qu’on me suggère le rayon femmes fortes.
J’ai acheté plein de robes pendant les soldes. J’ai retrouvé le plaisir de porter des ceintures. Je me sens légère et rajeunie.
Ma prochaine étape : vider et réorganiser mon dressing en ne gardant que les petites tailles…
Et attendre les soldes d’hiver.
3 commentaires:
Félicitations!Tu as reussi à tenir, j'aimerais bie être aussi courageuse et motivée que toi!!
Merci pour ton article!
Bravo à toi! c'est toujours une épreuve la guerre contre nos kilos en trop! bravo pour ta persévérence et pour le résultat: belle réussite!
Merci les filles, vos commentaires me font chaud au coeur !
@Fizz Beauty > Je dois dire qu'avec des analyses à améliorer c'était plus facile de rester motivée.
@ Aurore'Addict > En fait, c'est maintenant que va commencer la persévérance pour pouvoir maintenir le résultat acquis ;-)
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